Le cancer de l’ovaire représente la première cause des décès parmi les tumeurs malignes du l’appareil génital pelvien.
L’extension anatomique et les voies de diffusion intra abdominale expliquent par ailleurs la gravité de ce cancer et son diagnostic souvent tardif expliquant  son pronostic redoutable.
Les facteurs de risque sont encore mal connus. L’utilisation de contraceptifs oraux semble diminuer le risque de cancer de l’ovaire.
Toute lésion ovarienne suspecte doit  bénéficier d’un bilan d’extension complet avant l’intervention chirurgicale qui va permettre  également de stadifier la tumeur.
Si l’échographie permet de faire un diagnostic, elle ne pourra à elle seule permettre de déterminer l’extension de cette tumeur qui est intrapéritonéale (dans la cavité abdominale) et de juger de l’atteinte ganglionnaire.
L’IRM permet de nous donner une appréciation de cette extension qui sera réévaluée par l’intervention réalisée le plus souvent par cœlioscopie.
Seules les tumeurs limitées, de bas grade histologique et chez les femmes jeunes pourront bénéficier d’un geste chirurgical limité tel que l’ablation de l’annexe (trompe +ovaire) d’un seul côté pour préserver la fertilité de la patiente.
Le plus souvent le geste chirurgical sera complet associant une hystérectomie, une ablation des annexes, une omentectomie (ablation de l’épiploon) et un curage ganglionnaire complet (pelvien et lombo aortique).
L’association de la chirurgie et de la chimiothérapie est essentielle, et peut se faire dans les deux sens avant ou après.
Cette décision est prise en fonction du cas lors d’une réunion de Concertation Pluridisciplinaire entre chirurgien et oncologues.